Bien à Bienne : Migros, Coop et épiceries de quartier

Migros, Coop et épiceries de quartier

12/05/2012 | Migros, Coop et épiceries de quartier

En fait, ma machine n'y est pour rien.
Ma fille me l'a confirmé aujourd'hui : ça sent VRAIMENT bon.
Ca me rassure un peu.
Mais il est clair que j'ai été imprudente.
Vous la verriez cette petite machine!
Elle à l'air si innocente avec son petit néon.
Le mode d'emploi surtout vaut le détour.
Avec les dessins d'époques années 60 représentant toutes la famille à poil devant la lampe à bronzer.
J'imagine mal le même de nos jours :).
Mis à part ça, ne croyez pas que je passe mes journées à récupérer le repos que je ne prends pas la nuit.
Non, non. Je me promène, par exemple.
Je photographie, j'observe.
Je vais ou l'on ne va pas d'habitude.
Il y a à Bienne tout un monde parallèle crée par et pour des ethnies différentes.
Ils ont leurs coiffeurs, leurs supermarchés et leurs boutiques.
Leurs petites épiceries de quartier aussi.
Malgré le nombre très élevé de cultures différentes ,117 pour être précis, l'implantation de ces petits négoces particuliers est relativement nouvelle.
Ces trente dernières années, ils se sont implantés peu à peu, redonnant vie à des endroits oubliés.
Suivant les propriétaires, on y trouve plutôt des fruits et légumes, ou alors toutes sortes de produits que nous n'utilisions pas forcement jusqu'alors.
Par contre, pour la mère de famille turque, qui ne parle pas notre langue, retrouver les boîtes et les sachets d'ingrédients typiques à sa cuisine est certainement appréciable.
Tenez, imaginez un peu son désarroi devant les boites de M-Budget.
Elles ne sont pas chers, mais se ressemblent toutes.
Au et de cogiter sur le pakaging, les publicitaire zürickois qui l'ont conçus, n'ont pas pensé à ça :
Quelqu'un qui ne maitrise aucune de nos quatre langue nationale, ou qui ne sait pas lire, n'a aucune idée de ce qu'elles contiennent.
Du coup, il se rabat sur des marques plus chers certes, mais aux emballages plus explicites.
C'est un peu idiot de se priver ainsi de toute une clientèle.
Mais cette lacune injuste fait le bonheur de ces commerces de proximité qui importe directement les produits de leurs pays.
J'avais déjà constaté que, curieusement, mes fruits préférés, les grenades,  y coutaient beaucoup moins chers que dans nos grands magasins habituel.
Une différence de 1 franc voir plus, par fuit. C'est énorme.
Pas logique du tout.
Comment ces petites boutiques de particuliers obtiennent de meilleurs tarifs que des chaînes de supermarchés implantées dans tout le pays ? je ne sais pas.
Ils ont des sortes de pommes, aussi,rouges, croquantes, délicieuses, qu'on ne trouve pas du tout dans nos Coop ou Migros.
D'autres produits comme les soupes de nouilles épicées, coutent la moitié voir le tiers du prix appliqués par nos grandes surfaces.
J'ai vu exactement les mêmes emballages chez les uns et les autres.
A la Migros, en moyenne 1,50.
Dans le petit magasin sri-lankais voisin, une rue plus loin, 2 paquets pour 90ct.
Alors?
Boy cottons les produits étrangers hors de prix dans nos commerces habituels et ruons nous dans les sympathiques épiceries de quartier.
Alors, ok, on y trouvera pas tout nos produits préférés.
La, c'est clair qu'on ne va pas modifier toutes nos habitude et que le chocolat..quoi que, le chocolat n'est pas un bon exemple.
Chez Radical, on trouve des fin de stocks de chocolatiers belges, pour des prix rikikis.
Enfin bon, le lait bio, la viande, la mayo.. etc.. j'achête chez Denner (parce que c'est pas cher).
Mais mes grenades, mes patates douces, ma menthe fraiche etc.. je prends chez "Mama"., "Abdou" ou "Shankar".
Tout en restant vigilante.
Les points faibles de ces charmantes échoppes résident dans la composition de certains produits qui apparement sont passés entre les gouttes de notre législation.
Colorants interdits, dosage de souffre élevé dans les fruits secs, pesticides douteux.
Règles de congélation anarchique.
Propreté..anarchique aussi.
Donc, restez vigilants, lisez les compositions.
Si vous ne les trouvez pas en français..ça arrive, alors il est certain que cette marchandise n'à pas subi de controle.
Passons aux habits.
Dans ces boutiques vous trouverez principalement deux types de vêtements.
1) des marques inconnue chez nous et des matériaux le plus souvent 100% synthétiques.
Des sous-vêtements coordonnés pour presque rien par exemple.
2)des fins de stocks provenant d'un peu partout.
Aujourd'hui, j'ai trouvé des ceintures en cuir de la Migros pour 2 francs 90.
Des belles ceintures, pas des lanières toutes simples.
Non, le genre de  ceinture dont on retourne l'étiquette pour voir le prix et qu'on laisse là parce que c'est trop cher.
Par exemple.
Pour quelques francs des linges de bains, pour 1 franc un chapeau de soleil pour Sidney.
Avec en prime le sourire et la gentillesse de la vendeuse.
Gentillesse que l'on retrouve conjuguée avec beaucoup d'amabilité et efficacité dans le service.               
Je ne voudrais pas généraliser mais certaines de nos vendeuses habituelles pourraient prendre exemple.
Vous avez peur de ne pas vous sentir à l'aise?
Il n'y a pas de raison.
De plus en plus de suisses vont dans ces magasins.
Vous ne parlez pas leur langue?
Eux non plus.
Quelques mots d'anglais suffiront.
Ou alors, juste un sourire.
Depuis ma première incursion dans une boutiques chinoises à mes habitudes grenadières dans un shop albanais, il s'en est passé du temps.
C'est maintenant tout naturel pour moi.
J'en connais qui par snobisme, voir un vieux fond de rascisme, n'y mettent pas les pieds.
Ce sont les mêmes qui se plaignent que tout coûte cher.
Tans pis pour eux.

04:33 Publié dans histoire vraie | Tags : magasins, bienne, quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) |

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