09/11/2010 | Lettre à Gisèle

Lettre à Gisèle,
Ma chère Gisèle, je te remercie pour on commentaire. C'est chouette que tu soies allée mettre ton soutien Alabama.
Encore une fois, tu as fait exactement ce que tu devais faire, avec ta classe naturelle.
Je ne doutais pas un instant que je pouvais compter sur toi.
Il n'y a pas de hasard dans la vie, si tu as trouvé un poème que tu connait et qui te touches sur le blog d'Alabama.
Ca n'est pas un coïncidence : tu es à la bonne adresse.
Et vous avez plus d'un point commun.
D'abord, vous avez chacune un fils, qui est l'amour de votre vie.
Un mari qui vous aime et que vous aimez pareil.
Vous êtes les deux des femmes belles, intelligentes et cultivées.
Vous aimez les bons petits restau avec les amis..les bons vins..
d'ailleurs, vous en avez plein des amis.
On recherche et apprécie votre compagnie, votre humour.
Et puis, vous m'avez moi, votre copine Cat, qui vous adore!!
Je ne suis pas toujours un cadeau, mais toutes les deux, vous m'avez fait une petite place dans votre vie et dans votre coeur.
Et j'ai fait de même.
Vous me soutenez quand je n'ai pas le moral, vous vous réjouissez quand je vais bien.
Dans mon existence, il y a un avant, et un pendant, vous.
Vous êtes de même race, celle des battantes , des femmes biens.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     
Tu es partie, en Catalogne, vivre ton rêve, et je me rends compte de ce que tu m'as laissé avant de t'aller.
C'est un peu contradictoire, mais c'est toi qui pars et moi qui me sent comme le petit oiseau qui prends son vol depuis le nid protecteur.
Savoir que tu existes, que tu me reconnait, que tu crois en moi me donne de la force.
Et je n'ai pas besoin que tu soies là pour la sentir.
Le son de ta voix si particulier reste gravé dans ma tête, ton sourire si plein de compassion pour ceux qui souffrent ..
ce qui ne t'empêche pas d'être une killeuse, une sirène avec son cerveau pour arme, capable de nager parmi les requins de la finance et de t'en faire apprécier.
J'ai déjà écris  notre histoire, une belle histoire de parallèle qui ont fini par se rencontrer.
Dans une poignée de jours, tu sera la plus heureuse des grand-mamans.
Une jeune et dynamique "g.m.", comme dit ma fille , une yaya" comme on dit chez toi.
Je ne pensait pas, moi aussi connaitre ce bonheur.. et pourtant, la vie est curieuse et pleine de surprises.
Je suis en train de m'endormir, je suis fatiguée et penser à toi m'apaise, je me sens en sécurité.
Si je recommence à faire la liste de tout ce que j'apprécie chez Gisèle, on a pas fini!!
Enfin voilà. Ma très chère Gisèle, tu n'es pas totalement partie, puisque j'ai gardé un morceau de ton esprit.
J'en prends bien soin, comme de cette connexion invisible mais réelle qui nous lie et qui contrairement à internet, ne bugg jamais.

Voilà, de temps en temps, il faut redire ces choses-là.
Je pensais bien que Gisèle n'allait pas débouler sur le site dont je parlais hier, comme une furie, tout canon dehors.
Non non, elle est bien plus subtile que ça.
Elle à compris que l'important, avant tout étais de manifester notre soutien à Alabama.
C'était tout l'objet de mon défoulement de ces derniers jours.
A côté de moi, dans le beau t-schirt vert pomme qu'on a gagné  dans un "Yatzee" publicitaire, ma fille consulte la liste des aooartements vacants.
Mon petit oiseau aussi est prêt à s'envoler... moi, bien sûr je la garderai le plus longtemps possible.
Mais elle veut faire son propre nid.
Et c'est bien comme ça.
Mission accomplie.
Un petit dessin et je n'ai plus qu'à descendre les poubelles...

05:25 Publié dans histoire vraie | Tags : lettre, gisèle, alabama | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |