Bien à Bienne : Les uns et les autres

Les uns et les autres

23/03/2012 | Les uns et les autres

Il y a des gens qui m'inspirent. Positivement.
Des êtres qui, comme ceux et elles qui posent sans le savoir dans mes photos, sont beaux, dans le décor.
Et bien plus que ça.
Des personnes que l'on devrait prendre pour modèle, tant elles sont exemplaires, mais qui ne s'en doutent pas.
Des hommes et des femmes qui ne se doutent pas que leurs effort ont pour nom : courage.
Un courage et une force immense qu'ils puisent au fonds d'eux.
Un puits profond, d’où ils peinent à remonter, mais le font.
Parfois sans savoir pourquoi.
Sans même sans réelle envie de vivre.
Il le font. Point.
C'est ce qui est exceptionnel.
Personne ne leur dit.
Personne ne leur donnera une médaille pour ça.
Au contraire.
On ne voit pas le dépassement dont il font preuve.
On attends des résultats.
Des résultats qui, lorsqu'ils arrivent enfin seront sans cesse mis en doute.
Alors à quoi bon?
Certains abandonnent.
Se laisse couler.
Par épuisement.
Une lassitude bien naturelle, lorsqu'on à tant mis son corps et son esprit à contribution.

Un trépassement à force de dépassement


Et puis, on en parle pas tellement.
C'est tabou.
Ca dérange, ce n'est pas dans la norme.
Et ça fait tache, dans les dîners de famille, d'évoquer, ne serait-ce que pour en être fiers, des parcours aussi atypiques.
J'espère que, parmi vous, ils y en qui comprennent ce que j'écris.
Qui se sentent visés ou qui ont dans leurs entourage des frères des soeurs, des amis qui savent de quoi je parle.
Je ne l'évoquerai pas, exprès.
C'est trop vaste.
Ce qui conduit à être différent parmi la foule, peut aussi être très divers.
Ce dont je veux parler, ce n'est pas ce qui les a amené là, mais bien du combat héroïque qu'ils mènent.
Tranquillement, au milieu de nous.
J'aimerais leur dire : réjouissez vous, car vous êtes des personnes d’exception.
On devrait avoir des médailles pour vous.
Des médailles de la Vie. Pas de la guerre.
Des médailles du mérite.
De la force intérieur.
De la persévérance.
Du combat contre soi-même.
Je ne sais pas si vous l'avez déjà lu, quelque part.
C'est assez rare que l'on vous glorifie.
Et c'est normal.
Parce qu'on ne s'en doute pas.
C'est difficile de s'imaginer quelque chose d'aussi incroyablement pénible.
Le fait de devoir se lever.
Chaque matin, trouver l'énergie pour s'extraire de son lit et faire passer cette foutue journée.
Qui peut en témoigner?
Vous parfois, mais on vous dira : allez! courage! (comme si vous en manquiez! vous êtes constitués de courage pur)...
Et ça ne vous aide pas.
Rien ne vous aide. A part vous.
Il serait pourtant facile de mettre fin à tout ça.
Mais sûrement, vous ne voulez pas en rajoutez dans la peine que vous faites déjà à ceux qui vous aiment.
Mal, maladroitement, ou pafois, carrement de manière destructive.
Mais vous ne leur en voulez pas.
Vous croyez que c'est à vous de demander pardon.
Alors que c'est l'inverse.
Les gens ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont de n'être pas passé par la case souffrance.
Au Monopoly de la Vie, c'est tombé sur vous.
Vous n'y êtes pour rien.
Vous n'êtes pas plus faible, non plus. Bien au contraire.
Comme c'est simple d'avancer lorsque l'on a nul poid sur ses épaules.
Vous, vous allez moins vite, mais vos pas s'enfoncent plus profondement dans la réalité, à cause de cette croix qu'il vous faut porter.
Je ne suis pas trop religieuse, c'est une image.
Il y a une chose que je sais.
Un beau jour ce sera terminé.
D'abord, il y a le temps.
Grand médecin de l'Eternité.
Ensuite, le changement, la transformation .
Ce n'est pas un nouveau chemin, c'est le même, avec la prise de conscience.
De ce que vous avez accompli.
De qui vous êtes.
De la finesse de votre capacité de compréhension.
Un avantage, un atout précieux pour avoir de l'avance.
Pour être vu autrement.
Alors faites! faites ce que vous aimez faire. Ce pour quoi vous êtes doué.
Transcendez-vous! Résiliez tout!
Mais surtout, entourez vous de personnes positives.
Avec votre sensibilité, les pompeurs d'énergie seront facile à repérer.
Qu'importe si ils sont de la famille et que vous les aimez. Ce n'est pas une raison pour vous laissez descendre.
Vous ne les changerez pas non plus. Alors, réduisez. Ecourtez le temps avec eux, dans la limite du supportable.
N'oubliez pas que vous avez le pouvoir sur vos vies.
Que vous avez droit à la récompense!
La vie est aussi un jeu de carte, si vous tirez les mauvaises en premier, alors forcement reste les bonnes.
Au début, ça vous surprendra un peu.
Vous aviez perdu l'habitude. Il faudra réapprendre à rire, comme on réapprends à marcher.
Et vous verrez alors à quel point vous n'aviez pas besoin de cette aide tant souhaitée.
Au contraire.
Une fois votre équilibre retrouvé, vous ne laisserez personne y toucher!!
C'est trop précieux tout ça!!
Et je vous jure, sur ce que j'ai de plus cher que vous serez heureux.
Juste heureux d'être en vie.
Vous emplirez vos poumons d'air frais.
Vous aurez faim.
Vous cuisinerez de bons petits plats pour vous.
Vous verrez votre reflet dans les vitrines et vous vous trouverez beau.
Il est temps. Parce que vous l'êtes.
Ce bonheur découvert qui vous rends si spécial,, tenez le bien.
Il vous appartient.
C'est seulement quand vous aurez découvert que vous n'avez besoin de personne que vous pourrez revenir vers les autres.
Soyez aimable, vous serez aimé.
Pardonnez leur.. ils ne savaient pas.
Pardonnez-vous, vous en avez le droit.
Et bienvenue !! Bienvenue à nouveau du bon côté de la barrière.
Parmi vous, il y en auront qui pourront tendre la main à ceux qui sont de l'autre côté.
Encore faut-il qu'il en soie capable.
Paradoxalement, on s'habitue au pire, à tel point que l'on se méfie du bonheur.

Cetains se mentent depuis si longtemps qu'ils finissent par y croire, travestissent leur passé pour qu'il devienne supportable et continuer d'y vivre, par commodité, en idéalisant ceux qu'ils ont côtoyé...


Mais pas vous. ou alors, juste un temps que vous dépasserez comme vous avez dépassé tout le reste. Ce ne sera pas le plus facile, surtout si on les à aimé si fort que l'on s'est perdu. Etre prêt à se rendre compte qu'ils qu'elles n'étaient pas dignes que l'on se mette dans des états pareils, ça fait mal. Mais c'est comme un gros furoncle qu'il faut éliminer, on se sent bien mieux après.

Là, je vais en rajouter une petite couche à mon article que je relis et que j'allais mettre en ligne, tant ça me semble important. Là, précisement, c'est du vécu. Lorsque j'ai appris quel ordure était en réalité mon "grand amour passé", les autres filles qu'il menait en bâteau, comme il se moquait de moi en réalité. J'ai des informations sur d'autres que je pourrait leur fournir et qui les aideraient surement à se rendre compte que pour elle c'était pareil. Fin de la parenthèse.


Voilà.
Quand je disais que certaines personnes m'inspirent. Je pensait à une belle jeune femme en particulier.
Qui n'a pas l'air de se rendre compte à quel point elle est belle, en dedans et au-dehors, et courageuse.
Elle me dit qu'elle m'admire.
Je l'admire davantage.
(à encadrer, à mettre au dessus de ton lit et à relire chaque fois que c'est nécessaire :).
Et c'est valable pour tout ceux qui se reconnaissent.
-Mais quelle prétention!!
Oui? on m'a parlé?
-Je disais, mais quelle grosse gonflée tu fais!
Pourquoi?
-Ben, genre * j'écris des textes encadrables"...
Et alors? ce n'est pas moi qui importe, dans cette histoire, il n'y a pas de mérite à transposer ce que l'on observe.
Le mérite, il est dans les personnes qui m'inspirent. Moi, je relate.Point.


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Bessie choisi soigneusement, dans sa garde-robe plein à craquer, une chemise qui dissimulerait ses bras.
Comme à chaque fois, elle s'en voulait un peu, mais très peu, de s'être laissée allée.
Ce qui l'embêtait le plus, ça n'était pas les marques, mais plutôt que quelqu'un puisse les voirs.
Elle pris une chemise de coton blanc.
Décida d'enfiler un jeans qui lui faisait une belle silhouette.
Elle boutonna sa chemise en laissant les deux derniers boutons ouverts.
Avec son joli bronzage, sa peau parfaite, elle n'avait pas besoin d'en rajouter.
"Simple mais efficace* se dit-elle.
Puis elle décida de descendre au bar de la piscine, pour se rassurer sur son pouvoir de séduction.

03:46 Publié dans histoire vraie | Tags : inspiration, courage, bonheur | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

très beau et émouvant

Écrit par : clara | 23/03/2012

merci Clra, je suis contente que la personne qui m'a inspirée aie aussi aimé. Une belle personne comme toi, pour qui les apparences ne comptent pas.

Écrit par : Cat | 24/03/2012

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