07/06/2011 | Les hommes cruels ne courent pas les rues

Les hommes cruels ne courent pas les rues..
C'est le titre du roman de Kaherine Pancol que je viens de terminer.
Un roman comme je les aime.
Un truc qui vous accroche tout de suite.
Qui vous tient de bout en bout.
Sans justification.
Elle parle de son père, et de la façon dont il a influencé sa vie de femme.
Un père horrible, capable de dire à sa fille : si je meurs, promets-moi que tu mourra avec moi.
Un père qui l'utilisait comme alibi quand il trompait sa femme avec celle de son chef, juste pour se sentir supérieur, pas par amour.
Un amour déglingué, à la limite du malsain, qu'il a légué à sa fille en guise d'héritage encombrant.
Mon père n'était pas comme ça.
On avait pas cette proximité, mais lui aussi, à sa façon m'a laissé un héritage encombrant.
Je ne sais pas dans quelle  mesure cela influe sur ma vie de femme.
Tout ce que je sais c'est qu'à  cause de cette distance, les hommes sont pour moi une espèce remplie de mystère, dont j'étudie le comportement de loin de peur d'être mordue.
Ou abandonnée.
Par contre, l'Amitié, ça c'est une valeur sure.
Je sais comment ça marche.
C'est précieux, ça ne se galvaude pas avec n'importe qui.
Mais c'est un peu plus facile quand il s'agit d'une amiE.
L'amitié homme-femme, vous y croyez?
Moi oui.
Alors, vous me direz peut-être que ce n'est pas possible, parce que l'homme à toujours une petite idée derrière la tête.
Mais c'est justement pour ça que ç'est possible.

La question ne se pose pas de savoir si oui ou non l'homme désire ou pas son amie éventuelle , puisque la réponse est oui de toute façon.
Bon, il y a toujours des exceptions, mais aussi infime ou grande que puisse être cette envie, son absence totale pourrait-être vexante.
Genre, quand un homme dit : "tu n'es pas du tout mon genre".. c'est vexant.
Par contre, si il dit : "j'ai envie de toi"..alors on soupire et on pense "encore un obsédé".
Ralala, pas facile d'être un homme.
L'idéal alors, c'est de savoir que cette envie, naturelle, existe, mais que l'homme la garde..dans son pantalon.

Je ne laisse pas facilement les gens entrer dans ma vie. Homme ou femme ,je me méfie.
Parfois, je baisse la garde, mais si je me rends compte que quelquechose pourrait me détruire a plus ou moins long terme, je peux tout arrêter, du jour au lendemain.
L'hypocrisie.. par exemple.. ça c'est typiquement féminin, comme la jalousie.
Le rabaissage, l'intérêt.. sont des "tue-l'amitié"... il y en a d'autre, mais c'est pas le sujet.

Il existe des hommes formidables. Pleins de qualités, tellement que je suis très fière à l'idée qu'on puisse être amis.
Mais est-ce présomptueux de préciser d'emblée :  oublie tes vues éventuelles sur ma sublime anatomie?
L'homme n'y avait peut-être pas pensé. Son envie, bien domestiquée ne se manifestant pas de façon suffisamment évidente pour qu'il l'aie remarqué?
Soupir...
Comme c'est compliqué.
C'est surement pour cela que j'aime avoir des amis gays.
Ils sont capable de dire:
-Oh, ma chérie, tu es terriblement sexy aujourd'hui! (ce qui fait toujours plaisir)..
Ceci sans croire que ce compliment suffira à déclencher chez nous un besoin irrépressible.

Mais voilà, l'amitié ce n'est pas que de l'Amour sans sexe.
L'Amitié c'est d'abord une rencontre.
Ensuite, c'est l'impression indélébile que nous laisse cette rencontre...
Impresssion qu'on apprécie.
Qu'on veut retrouver, conserver, réitérer.
Comme un arbre comme voudrait planter dans son jardin.
Et dont on prendra soin.

02:46 Publié dans histoire vraie | Tags : hommes, amitié, sexe | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |