05/10/2012 | Le désert

Exceptionnellement, je ne mettrai de photo aujourd'hui. J'en ai pris une au hasard dans l'ordnateur , mais elle n'est pas de moi.

Pourtant, j'en ai fait, des photos.

Des belles, mêmes, sûrement , je suis allée me promener avec Isabelle et on en a profité pour faire quelques clichés.

Isabelle est la personne la plus difficile à photographier que je connaisse.

Aucune des logiques qui s'appliquent aux autres modèles ne fonctionnent avec elle.

Pourtant, comme son nom l'indique Isabelle est belle, mais elle bouge trop.

Tandis qu'elle bouge, je vois de très belles expressions , et c'est ainsi que je fais : j'appuie sur le déclencheur en suppliant le ciel pour arriver à les capter.

Heureusement j'y arrive.

Et là, c'est la récompense. En plus le corps d'Isabelle dégage une grâce rare et absolue, donc je me réjouie de voir ce que nous avons fait.

Je suis très frustrée parce que mon écran ressemble à cette image : le désert.

Il est blanc un peu poudreux et sa tiné, mais ces pixels ne me donnent rien d'autre.

Mon écran est mort.

Aujourd'hui, à 20h43 son décès à étét officiellement prononcé.

Je vous rassure, il n'a pas souffert.

Moi par contre.. je suis très très frustrée.

Heureusement que dans sa bonté, mon fils accepte de lâcher sa précieuse souris et me la confier, le temps que j'écrive mon blog.

Mais pas plus.. vous imaginez? un guerrier de moins dans l'alliance des combattants du World of Warkraft!? Ca serait l'anarchie!

Que je ne puisse pas retoucher mes photos par contre, ni accèder à mon courrier virtuel ne le touche pas plus que ça.

Nulle n'est prophêtesse dans sa famille..

Accrochons nous, me dis-je, et mettons à profit ce temps d'abstinence informatique forcée.

J'écris donc mon premier article tant que je peux, je presse sur enregistrer, et là : rien.

Détruit, envolée ma prose, disparue  la démonstration sur le Destin et la Fatalité.

Fatalitas! disais les voyous misérables au temps de Victor Hugo.

-Damned, dirait ucky Luke.

Moi, je n'ai rien dit ; le long hululement de désespoir qui retentit dans ma maison n'est pas le mien.

Non, c'est mon fils qui réalise que je vais réécrire un autre article et qu'il devra encore se passer de son jeux 10 minutes.

Ne le faisons pas souffrir d'avantages!

22:53 Publié dans histoire vraie | Tags : photos, isabelle, désert | Lien permanent | Commentaires (1) |