29/12/2011 | Le concept du "non"

Le concept du "non" .
Ce soir, je vais vous parler d'un problème que tout parent digne de ce nom à  ou va affronter dans sa carrière d'éducateur.
Je vais vous en parler, parce que j'ai cherché sur internet, un peu, et je n'ai rien trouvé tout de suite.
Donc, il va falloir que j'enquête.
Et j'adore ça.
Résumons :
Choupepette grandit.
La mignonne petite princesse tétouillarde du début s'est mué soudain en Nounouille déstructive.
Elle rampe, presque-marche, à une vitesse incroyable pour un petit machin qui, il y a encore quelques mois, ne tenait pas sa tête en équilibre sur ses épaules!
Et puis, elle à de la force aussi.
Je vous ai déjà parlé de sa fâcheuse habitude du coup de boule arrière? Elle tire les cheveux aussi.
Ou vous arrache la bouche avec ses petits doigts griffus.
Et plus on a mal, plus elle rigole.

Plus on lui dit non, plus elle insiste, aussi.
Avec un petit air de défi.
Comme si elle avait trouvé refuge entre les jambes de la méchante caissière de chez Denner et qu'elle savait que là. on oserais pas la récupérer.
C'est une image bien sûr.
Il n'y a personne.
Ce qui lui donne cette assurance? cette certitude qu'il ne lui arrivera rien?
Nous, sûrement.
C'est toujours la faute des parents , en général, et de la mère en particulier.
C'est si pratique!
Et, on à beau dire que le mode d'emploi n'était pas au fond du carton, la cigogne ne reviendra pas pour nous l'apporter.
Donc, on lui dit "non" et ça produit l'effet inverse.
Reprenons nos recherches.
A quel âge un bébé comprend-il le concept du "non".
Plus largement : quand est-il en mesure d'obéir.
Entendons-nous bien : on ne va pas lui demander de faire la vaisselle.
Déjà parce le lavabo est trop haut.
Ensuite, parce qu'on est réaliste.
Ce qu'on veut, c'est protéger notre petit amour, même si, bébé tout mignon à l'air de se ficher ouvertement de nous, on lui pardonne.
Parce que justement, il est mignon.
Question : si nos bébés n'étaient pas si chou, serions nous aussi compréhensifs?
J'en doute.
Mais devant ses jolis yeux rieurs délicatement frangés, ces joues rebondies et ce sourire joueur, que fait-on si on est humain?
On craque.
D'après les madonnes des forums, qui chacune "saaaavent" mieux que les autres, nos loulous d'amours sont de purs et innocent fruit de la passion, et nous, ignobles, leur prêtons des intentions qui ne leurs appartiennent pas, c'est tout dans notre tête, quoi.
D'après la grande prêtresse en la matière Françoise Dolto, le bébé comprends tout.
Depuis le début.
Alors, il faut lui parler.
Lui expliquer gentiment.
Genre : Non, Sidney, ça fait mal à grand-maman quand tu lui tire les cheveux.
Remarque : Sidney s'en bat les couches.
Elle accorde autant d'importance à mes paroles qu'à sa première lolette.
Je suis désemparée.
Pourtant, j'en ai eu deux à moi, avant, mais soit je ne me souviens plus (c'est loin, quand même), soit je n'ai jamais su.
J'opterais pour la deuxième solution.
Sidney sait parfaitement quand elle fait une bêtise.
La preuve : quand je la surprend en train de ravager ma table de maquillage : elle sursaute.
Le mascara dans une main, le rouge à lèvre dans l'autre, et le sourire du vainqueur au milieu.
Je fonds.
Elle m'a eu, encore une fois.
Sidney 1, Grand-maman 0.
Le plus dur, c'est de décider quand il est bon pour Choupy de faire ses expériences, et quand il faut l'empêcher d'office.
Elle ramasse des ptits trucs par terre..
Elle essaie de gouter nos souliers.
Elle farfouille dans ma trousse de toilette,
tente d'écrire mon article à ma place..
terrorise le chat!
Bref, pas le temps de s'ennuyer!
Et ça ne fait que commencer.

06:39 Publié dans histoire vraie | Tags : concept, non, bébé | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |