Bien à Bienne : La théorie et la pratique

La théorie et la pratique

10/08/2010 | La théorie et la pratique

Cet après-midi, en regardant la rivière, ses reflets de diamants
qui renaissent à chaque passage de bateau
comme des stroboscopes fous 
de façon hypnotique se déplaçant...
je réfléchissais déjà à ce que j'écrirais ce soir.
Et dans le Matin, un article de Rosette Poletti (mon maître!)
qui commentait les fameux 4 accords Toltèques.
Ca vous dit quelque chose? Ca vaut la peine d'en parler. En gros ce sont des règles de vie, simple et efficace pour se la simplifier...
A condition d'accepter de se remettre en question.
A la base, il y a un auteur mexicain, chaman dont la vie à basculé après une expèrience de mort imminente (vous savez, quand on meurt presque et qu'on revient).
Il a fait des recherches et écrit un livre qui à eut un grand succès.
Je vous résume l'idée à ma façon
1) que votre parole soie impeccable.
Dites la vérité, remerciez, soulignez le bien, la beauté.
En gros ce que vous dites est important et à des conséquences, le monde irait mieux si on médisait moins. A commencer par soi-même.
2)Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle (ca c'est un des plus difficile à suivre)

  • Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.

Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.

  • Ne faites pas de suppositions.

Ayez le courage de poser des questions et d'exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

  • Faites toujours de votre mieux.

Votre "mieux" change d'instant en instant. Quelles que soient les circonstances faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d'avoir des regrets.

Et pendant que j'y suis, je vous mets le 5ième accord qui est venu par la suite s'ajouter aux autres.:Soyez sceptique, mais apprenez à écouter

Ne vous croyez pas vous même, ni personne d'autre. Utilisez la force du doute pour remettre en question tout ce que vous entendez : est ce vraiment la vérité ? Ecoutez l'intention qui sous-tend les mots et vous comprendrez le véritable message.

Voilà, j'ai fait un copié-collé de Wikipédia.

Tout ça c'est très beau, en théorie. En pratique c'est beaucoup plus difficile à appliquer.

Mais dans l'idéal, si on s'y mettais tous, qu'est-ce qu'on se simplifierais la vie!!
Alors, j'ai voulu tester mes bonnes résolutions sur ma copine Babs , en visite cet après-midi:
Une des particularité de Babs, c'est qu'elle n'est jamais d'accord avec moi.
Ce qui donne lieu à des discussions interminablement passionnantes qui nous permettent de revisiter nos acquis et parfois de modifier nos positions.
En tout cas, je l'écoute avec soin, parce que sa grande expérience de la vie fait qu'elle peut les justifier.
Pas toujours, mais dans ce cas, elle s'en rends compte.
On en est vite arrivée là :
Moi:
J'essaie de vivre en appréciant ma vie et m'en contenter pour être heureuse.
Babs:
-Moi aussi, mais en ce moment je n'y arrive pas. Je pense à mon chat (qui est mort subitement il y a quelques temps et qu'elle adorait).Et à tout le malheur qu'il y a dans le monde, la pauvreté l'injustice etc..donc je ne peux pas être pleinement heureuse.

Alors voilà, tout le problème est là.
As-t-on le droit d'être heureux lorsque d'autres souffrent?
Je pourrais vous pondre 10 pages sur le sujet, mais je me contenterai d'une phrase :
"Si c'est comme ça, alors on ne sera jamais heureux"... vu qu'il y aura toujours quelqu'un quelque part pour souffrir.
Et, est-ce que les gens qui souffrent se sentent mieux s'il savent que nous souffrons pour eux?
Je ne crois pas.
Non à l'indifférence et oui à la compassion.

Et, en me promenant au bord du lac, j'ai eu la chance d'y trouver un délicat coucher de soleil mais aussi un nouveau nid de foulque avec trois "petits" un peu plus grands que les gros poussins de hier.
Pour les photographier, j'ai du me glisser dans les buissons et me poster sur les cailloux qui bordent la rivière. Mais ça valait la peine. Les foulques ne sont pas craintifs.



Et vous, vous avez passé une bonne journée? Je l'espère. Je n'ai toujours pas vu d'étoile filante, mais je ne désespère pas!! A demain

Gros bisous

04:52 Publié dans histoire vraie | Tags : accords toltèques, théorie, pratique, foulques | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

quelle magnifique philosophie de la vie ,
ô combien exacte;
pour ta question du bonheur
nous sommes plusieurs milliards d'humains sur cette terre , il est impossible de prendre les peines de tous ;
je suis heureuse , et je ne pense pas être égoiste ;
certains ne seraient pas heureux avec ma vie ; l'estimant insatisfaisante ;
le bonheur est subjectif
est il un non malheur?
ou la capacité à se satisfaire de ce qu'on a ? tout en sachant que cette plénitude sera précaire de toute façon car un jour ou l'autre un événement vient bouleverser cet équilibre
certains sont éternellement malheureux en ayant plus que nous
doit on avoir une empathie pour tous les hommes? nous ne sommes pas des fourmis avec une conscience collective , et cette situation deviendrait invivable ;
faire pour le mieux en aidant les autres et se satisfaire de ce qu'on a ;voilà ma philosophie ;
sans doute ne comblerait elle pas tout le monde ;
mais à chacun sa vie
superbe photo

Écrit par : clara1 | 10/08/2010

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