25/12/2011 | La méchante belle-mère de Noêl

La méchante belle -mère de Noêl
Ce matin à mal commencé.
Je me dis parfois qu'il ne se rends pas compte.
Ce n'est pas possible autrement!
Sinon, comment pourrait-il me dire :
-Vous pouvez faire votre vaisselle et vous occuper de Choupepette.
Déjà, ce n'est pas "ma" vaisselle, c'est celle de tout le monde, dont lui.
Ensuite, s'occuper d'un bébé et faire la  vaisselle en même temps, c'est juste pas possible.
Surtout une petite fille qui se la joue "exploratrice de l'extrême".
Sur ce, Monsieur décide qu'il va faire les commissions.
Je sais très bien ce que ça veut dire.
Encore une fois, il va sortir et me laisser sa fille sur les bras.
Pourtant, maintenant qu'il va à l'école, on le voit beaucoup moins souvent! il pourrait aller faire les commissions avec elle, non?
-Non.
Point, il ne peut pas, ou plutôt, ne veux pas et n'a pas de justification, c'est comme ça.
Je serre les dents pour ne pas m'ennerver.
Je suis l'adulte.
Bon, lui aussi, mais depuis nettement moins longtemps.
En plus c'est Noêl, je fais des efforts.
Des gros.
Surtout que je constate que mon litre de lait à mystérieusement disparu pendant la nuit.
Le lait, c'est mon eau! il ne faut pas m'en priver!
Bien sûr, il nie.
Mais comment est-ce possible qu'un pack de deux litres disparaisse, comme ça dans une autre dimension?
Je resserre les dents.
-Ya plus rien à bouffer, faut que j'aille faire des commis.
-T'as des sous?
-Pourquoi?
-Pour me racheter un litre de lait.
-Non, j'ai 20 francs, mais ça va pas suffire et j'en ai besoin pour autre chose.
En râlant, intérieurement, je râcle le fonds de mon porte-monnaie pour y trouver de la monnaie.
Je me contiens et j'en suis fière.
Je vois très bien la manoeuvre : me rendre dingue pour que j'en arrive à le virer.
Comme ça, il fait d'une pierre deux coups : il se m'aide pas et ça sera de ma faute.
Donc, je suis très calme, en surface.
Quand soudain, il se jette sur sa fille en braillant.
Avec un air furibard, il sors de sa bouche le petit truc qu'elle vient de ramasser et là, il franchi ma limite :
-Vous pouvez pas faire attention, elle à pris la bouffe du chat.
Je regarde ce qu'il tient dans la main, c'est un morceau de perle.
Mai la question n'est pas là.
Personne ne me parle comme ça sous mon toit.
Et puis, je ne supporte pas que quelqu'un qui ne fait rien critique le boulot que les autres font à sa place.
En parlant de place, je le remets à la sienne.
-Je n'ai pas besoin que tu fasses "le père".
Ensuite, je ne me souviens plus bien, mais je me suis défoulée, c'est sorti tout seul.
Parce que le problème est là. Si je me contiens trop, alors, c'est la porte ouverte, l'autoroute pour la malhonnêteté.
quand je suis ennervée comme ça , je me dis qu'il n'a reçu aucune espèce d'éducation, juste de la nourriture et c'est tout.
Je crois quand même que quelque part, il sait que j'ai raison, qu'il abuse.
D'un côté j'en connais les raisons et d'un autre, je me dis que ce n'est pas mon rôlel de les supporter.
Quand il revient , le soir, alors que tout le ménage est fait et qu'on à commencé le repas de Noêl.
Ma mère est là.
Je me remets en mode "efforts".
Pendant qu'on mange, les piques fusent, mais je me retiens encore.
Ce ne sont pas tellement les mots, mais ce ton faussement sur de lui qu'il utilise.
Un ton qu'il ne ser qu'avec moi.
Vous l'entendriez, je suis s^re que même vous, sans le connaitre auriez envie de lui coller des baffes.
Alors, c'est Noêl, le repas, je ne vais pas tout gâcher, je cède..
En tant que plus intelligente.
Mais je n'en pense pas moins.
Une fois le repas terminé, le voilà qui débarasse la table et attaque la vaisselle.
Je plaisante!!
Bien sûr, il disparait dans la verrière pour fumer une clope.
Et ma fille dans tout ça?
Ma fille est malade.
Vraiment malade.
J'avais presque oublié ce paramètre.
Mais là non plus, aucune pitié.
quand soudain débarque le père de mes enfants.
et là, l'ambiance se charge brusquement d'une dose de testostérone..
Et par une de ces ellipses dont le temps à le secret, nous nous retrouvons projeté dans le futur du passé..
Parce qu'un jour, moi aussi, j'ai imposé à mes parents un beau-fils insupportable.
Mais avec la séparation et les années, tout c'est tassé.
En parlant de tassé, c'est aussi ce que fait mon cher beau-fils.
Du coup, il prends nettement moins de place.
Je respire.
Alors donc, tout est là.
Quand je vois ma mère qui discute joyeusement avec son ex.insupportable beau-fils,  je me dis que décidément, le temps arrange les choses.
Il est en pleine forme, la complicité que nous partageons me fait plaisir..
Il dégage tellement d'énergie, je père de mes enfants que même quand il part, il en reste derrière lui.
Alors, je la ramasse.
Et c'est tout naturellement que je m'occupe encore de ma petite Choupette, tandis que son cher papa va se coucher...
En suite, je passe la nuit sur mon nouveau programme.
Et demain, Didier arrive! Alors,.. oh non, Choupette se réveille
Bon, je vous laisse.
J'espère que vous avez passé un bon Noêl!!
Quand je fais le bilan , je me dis que le miens était tout à fait bien.

07:19 Publié dans histoire vraie | Tags : belle-mère, noêl | Lien permanent | Commentaires (3) | Trackbacks (0) |