Bien à Bienne : L'objet du crime

L'objet du crime

09/11/2012 | L'objet du crime

L'être ignoble que je suis a encore frappé.

Dans mon esprit tordu de voisine indigne, je concoctais me revanche : un truc bien moche, que seul une âme aussi dérangée que la mienne pouvait concevoir.

Imaginez moi trente secondes : mettant précieusement de côté une lettre de mon voisin du dessus, attendre deux ans (oui oui vous avez bien lu : 2 ans!), et telle l'éléphante qui n'oublie rien, sournoisement , me venger du mauvais accueil qu'il m'a fait en la mettant dans une poubelle 110 litres non-vignettée.

Il faut savoir que chez nous, ne pas vignetter sa poubelle est une infraction grave aux régles en vigueur.

Mais faire payer un innocent, fut-il aussi désagréable que celui-ci, c'est petit, très petit.

Tellement ridicule même, quand je me relis, que je me demande quelle personne censée peut croire un seul instant que j'en soie capable.

Et pourtant.

Elle déboule chez moi, la personne censée, même pas le voisin en question : non .

Farouche défendeuse du faible et de l'opprimé, bras armé de la justice divine sur terre, ma chère voisine débarque chez moi, brandissant l'amende que je devrais payer vu que , ça ne peut être que moi.

Elle à des preuves :

Je suis la seule qui utilise des sac poubelles de 110l. (!)

Dommage pour les fabricants...

Et, argument suprême! Elle à VU, MES SACS SANS VIGNETTE!!!!

Pas 1 sac, non 5 sacs!!!!!!

Ce qui est étrange, et pas logique du tout, c'est que, dans sa grande clémence, la Ville ne signale qu'un sac...

C'est aussi formidable de constater la mémoire de ma voisine qui sait au jour près quand je mets  mes poubelles et combien.

Peut-être tient-elle un "journal des poubelles".

Je ne sais pas.

Je sais juste que je ne suis pas bien.

Que je suis déçue du peu d'estime de ma voisine, qui tout en prétendant que ça ne la concerne pas, vient me pourrir ma soirée et ma journée de demain.

Enfin.. essayer de me pourir ma journée de demain.

Parce que mon shooting photo était censé se passer dans son magasin.

Je serai obligée de le faire ailleurs.

Quand il n'y a plus de confiance.. il n'y a plus rien de possible.

En tout cas pas risquer qu'il se passe quelque chose et me faire encore une fois accuser à tort.

Il n'y a rien de plus désagréable..

Enfin si.. parce qu'il y a une autre loi auquelle je crois : elle s'apelle la loi du retour.

Ce que me reproche ma voisine c'est de ne pas assumer.

Mais comment assumer ce qu'on à pas fait.

Même si les apparences sont contre moi, que je n'ai pas toujours fait autant attention, il se trouve que j'ai investi dans 4 plaques de vignettes pour

mes sacs. Que j'en ai bien mis deux par sacs.

Je suis donc innocente.

Quand à ma chère voisine, j'aimerais qu'avant de voir le sac poubelle planté sur notre trottoir, elle retire

ce qu'elle à dans les yeux.

J'ai eu les oreilles qui ont sifflé ce soir, bien fort, ça m'a traversé le cerveau comme un souffle.

Maintenant je sais pourquoi.

Mais ça m'arrange.

Imaginez encore qu'un objet disparaisse ou se casse, dans son magasin.. c'eut été fatalement ma faute.

Donc, merci voisine, tu me rends service en exprimant ce que tu ressens, je le sais maintenant.

Tu n'as pas confiance?

Moi non, plus.

21:24 Publié dans histoire vraie | Tags : poubelles, vignettes, crime | Lien permanent | Commentaires (1) |

Commentaires

victime des apparences et du qu'en dira ton,
ne te laisse pas abattre par la mesquinerie cat

Écrit par : clara | 11/11/2012

Écrire un commentaire