27/04/2011 | L'Espoir

Je n'ai pas oublié tout mes projets.
Il me faudrait des journées bien plus longues.
En attendant, alors que je suis débordée, je me rends compte d'un truc :
c'est de ma faute.
Qui ne serait pas dépassé en tentant d'accomplir dans la même journée le travail d'une semaine?
Je dois me faire à l'idée qu'à chaque jour suffit sa peine.
Que je peux être performante et satifaite de moi-même en accomplissant de petites tâches, mais en les accomplissant bien.
Ca c'est la première chose.
Ensuite, une fois que j'ai compris ça, je vois aussi que l'essentiel se trouve au-dessous de nous.
Dans les êtes plus fragiles qui comptent sur nous-
Nos touts petits enfants, nos animaux.
Tiens, mon vieux chat, par exemple : une de ses griffes s'est plantée dans son coussinet.
Le pauvre, ça devait être très douloureux.
Il a certainement tenté de nous avertir.
Mais, trop occupée que j'étais, je ne l'ai pas entendu.
Heureusement que je ne suis pas encore dépassée au point de négliger les soins de base de mes compagnons sur pattes.
Et c'est ainsi que je me suis rendue compte de son problème, et aussi qu'il avait un début de conjonctivite.
Mon rat aussi me semblait avoir besoin de moi.
J'ai changé sa cage et il me montre sa reconnaissance à sa façon. Par de petits frottements de tête contre ma joue.
Il serait dommage, voir stupide de se priver de l'énergie bienfaitrice que nous dispense nos compagnons poilus (ou pas..mes poissons aussi
me montrent leur reconnaissance en allant bien.)
C'est comme mon jardin : les petites graines que j'ai planté deviennent de solides pousses, promesse de fiers tournesols.
Vous voyez ou je veux en venir?
Parfois, l'espoir vient d'en bas.

02:58 Publié dans histoire vraie | Tags : espoir, animaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |