Bien à Bienne : Esprit Criminel et Table de cuisine

Esprit Criminel et Table de cuisine

10/06/2010 | Esprit Criminel et Table de cuisine


Pourquoi ce titre? parce que le mercredi c'est le jour de ma série préférée..Esprit Criminel..qui raconte les enquêtes d'une équipe de profilers.
Mais aussi parce que, aujourdhui, j'ai tué un arbre.
C'est pas dans mes habitudes.

Ca m'a fait un peu bizarre, j'ai dû m'acharner, il résistait..on l'a eut finalement, à coup de pelles et de scie électrique du voisin (qui porte des caleçons ornés de Snoopy).
Bon c'était pas "mon" arbre, mais celui de Nath. Et le pauvre servait de pissoir à tous les chats du quartier, donc il ne sentait pas très bon.
Mais nous l'avons exterminé, sans pitié!La Nath avec sa pelle, ses joli souliers et ses mignons z'ongles rouge..
Et ma Gisèle sur son cheval-vespa venue le temps d'un thé froid avec des glaçons...
Très importants les glaçons!

Quel courage cette Gisèle, partir, tout laisser pour vivre son rêve.. Tout le monde rêve, mais combien d'entre nous font ce qu'il faut pour les réaliser?
Moi aussi je réalise mon rêve, à la différence que je reste ici. A Bienne, parce que c'est ma ville et que je l'aime.

Une ville qui ne ressemble à aucune autre.

L'autre jour je descendais mes poubelles au bout d'une corde comme à mon habitude, depuis ma terrasse. Un jeune africain est passé, il à regardé la scène et il à dit:
"-Bienvenue à Bienne" avec un grand sourire. Et on a discuté 2-3 phrases, le temps qu'il traverse la route. Et c'est des petits moments tout simple, comme ça, que j'aime vivre. Des moments qui montrent que la Suisse n'est pas si rigide et peu ressembler à l'Afrique, parce que j'utilise le système d. comme là-bas.

Argh! Encore une s..auprie de papillon de nuit! un gros, un énoooorme papillon de nuit. Yannick (mon fils adoptif) se réfugie sous une couverture totalement terrorisé, pendant que, courageusement je me saisis d'un gobelet pour tenter de capturer l'intru. Moi aussi, j'ai horreur de ces bestioles, mêmes pas belles, par contre je n'irai pas jusqu'à écraser la vermine volante qui tournoie autour de mon ampoule à faible consommation d'énergie. Donc, je les pourchasse (et c'est rapide ces engins là!) et d'un habile mouvement de poignet je les enferme impitoyablement dans mon récipient avec une carte postale pour les empêcher de sortir. Après, il s'agit de les mettre poliment mais fermement dehors, tout en refermant hypra-prestement la fenêtre pour qu'ils ne rerentre pas. Tout un art, la chasse aux papillons de nuit.
Il est déjà 4h36 du matin, et pourtant, je suis en pleine forme, et pourtant aussi je me suis levé relativement tôt et je n'avais pas passé une longue nuit. On dirait qu'après le gros coup de pompe de ces derniers jours, mon energie revient. Et c'est bien.
Je vais pouvoir attaquer les trois contes qu'on m'a commandé sur le thème de l'exclusion et de la pauvreté.
Parce que, je ne sais pas si vous êtes au courant mais c'est l'année européenne contre l'exclusion et la pauvreté.
Je suis très inspirée par ce thème. Par contre, l'aborder sous l'angle du conte est un véritable challenge. Quoi que, quand j'y pense," le petit poucet "est un exemple parfait de conte sur la pauvreté.
Quand on y pense, il est d'une cruauté épouvantable ce conte. Ca commence par des parents qui sont si pauvres qu'ils veulent perdre leurs enfants dans la forêt.
Et " le vilain petit canard " dont personne ne veut tellement il est moche.. heureusement qu'il se transforme en cygne à la fin.
J'ai déjà des idées, mais ces contes seront vraiment conté  (je vous donnerai les détails plus tard) ça aussi c'est un challenge!!
Je me réjouie aussi d'écrire la suite des aventures extraordinaires de Gurduline.
Le Voyage de Gurduline.
Ca n'a rien à voir, mais je voudrais vous parler de ma table de cuisine.
Jusqu'à présent, je me contentais d'un pauvre machin peu stable avec une surface si réduite qu'on pouvait à peine y poser un grille-pain.
Et c'est alors..qu'apparut, comme par enchantement au coin de ma rue THE TABLE. Grande, blanche ,en bois avec des tablettes tirables pour la faire plus grande encore. Une table, une vraie, de menuisier, pas de Ikéa, un truc solide, avec des beaux pieds galbés et...cerise sur le gâteau...quatres bonnes chaises pour l'accompagner.
Que demander de plus à la vie? Il te faut une table? Va voir au coin de ta rue...
C'est pas beau ça?
Et hier soir, en passant à côté, je me suis surprise à ressentir quelque chose pour elle, qui ressemblait à de l'affection.
Elle était pourtant couverte du bordel habituel dispensés par les adolescent qui squattent mon existence, miettes, couvercle de yoghourt,bouteille de lait vide et cendrier ultra-plein...traces de nutella.
Au  lieu de ressentir l'agacement adapté à la situation, voilà que je me suis mises à contempler ma table avec tendresse.
Pourtant, je ne manque ni d'enfant ni d'animaux sur qui déverser mon trop plein d'affection.
Mais cette table.. si simple et pratique, avec tant de place pour étaler mes futurs préparations culinaires.. provoque en moi des élans sentimentaux
que je n'avais jamais éprouvé pour aucun autre meuble auparavant.
Je dois me rendre à l'évidence : j'aime ma table.
Sur ce, il est 5h20, je vais aller me coucher. Je vous souhaite donc, une excellente journée riche de rencontres passionnantes, de bonnes surprises et pourquoi pas, de rentrées  d'argent inattendues!
Bisous

06:01 Publié dans autour de Bienne | Tags : bienne, conte, table, papillon | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

te revoilà pleine d'énergie

Écrit par : clara1 | 10/06/2010

il m'arrive d'avoir aussi ce genre de sentiments pour un objet, on se sent bête, mais on ressent quelque chose et on n'y peut rien. Mais l'important n'est t'il pas de "ressentir"???? ça procure des sensations sympa qui engendre d'autres sensations et même de "l'inspiration"......
allez je passe à la nouvelle suivante.....

Écrit par : vero | 11/06/2010

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