22/01/2011 | Comme un ballon...

A ma soeur, qui traverse la vie avec moi, et qui est toujours là quand j'ai besoin d'elle

Je déteste l'injustice, je supporte difficilement la bêtise et rien ne m'est plus difficile que de voir quelqu'un se faire rabaisser.
Et pourtant, je suis bien obligée de faire avec... voir de m'écraser moi-même afin de, par expemple, éviter d'envenimer une situation.
C'est drôle, vous croyez connaitre les gens.
A cause du masque qu'ils portent en quasi représentation perpétuelle et qui vous use et abuse.
Croyez-moi, la première impression est souvent la bonne.
Derrière un sourire de façade, des larmes de crocodiles, se cache parfois la rancune, le desespoir.
Un signe qui ne trompe pas, c'est l'absence de chaleur.
Les faux-sentiments ne peuvent pas provoquer d'émotion.
Et lorsque l'émotion est absente, alors..ne reste que le vide.
Le vide est dangereux. Il peut prendre toute la place, au point de vous envahir l'âme et le coeur.
Le vide est contagieux.
Infini.
Le risque est grand de répondre au vide par le vide et de s'y noyer. Définitivement.
Alors, on s'accroche à une main qui se tends tout près.
Il y a toujours une main tout près.
Mais le vide,et c'est contradictoire, est plein d'obscurité.
Il faut bien regarder.
se concentrer.
Pour trouver le chemin des escaliers.
Et remonter, tout doucement.
Et là, pas besoin de sourire, vrai ou faux,
les perles de ses dents, mêmes si elles sont impeccablement allignées ,sont si proches 
des mâchoires qui servent à mordre.
Non, là, c'est le coeur qui intervient.
Le coeur, le vrai, celui qui palpite à l'intérieur et qui chauffe.
Comme le feu  qui fait s'élever les ballons dans le ciel.

21:36 Publié dans histoire vraie | Tags : injustice, vide, coeur, ballon | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |