Bien à Bienne : Carpe Diem

Carpe Diem

11/07/2012 | Carpe Diem

Bienne regorge de personnes hors-du-commun.

Elles sont là, parmi nous.

On les croise dans la file d'attente à la Coop et on ne se doute pas qui elles sont.

L'idéal, serait qu'elles se promènent avec des T-shirts :

"Je suis championne d'Aïkido."

"Je sauve les furets abandonnés".

"J'ai fait les 100kilomètres avec une jambe artificielle".

"Je m'occupe des orphelins du Cambodge".

"J'aide ma fille à se battre contre la maladie".

"Je caresse les écureuils sauvage".

"Je suis sorti de mon corps".

Etc.. etc..

Tout ces gens existent et je les connais.

Ils constituent une part de ma richesse intérieure.

Savoir que des personnes possèdent des aptitudes et des expériences particulières

si près de moi, me donnent l'impression de vivre dans un monde beau et peuplé de super-héros.

Nous avons tout nos aptitudes cachées ou pas.

Cachées, c'est dommage.

Du gaspillage.

De temps et d'énergie.

Justement parce qu'on ne peut pas deviner ce que font les autres.

Si on le savait, alors, on pourrais partager davantage.

C'est bien beau de vouloir aider les gens, mais pourquoi ne pas commencer par ceux qui sont juste à côté?

Par exemple :

-J'ai pleins d'habits à donner.

-J'ai un local ou tu peux répéter avec ton groupe.

-J'aimerais investir dans ton entreprise.

-Je peux t'aider à t'occuper de tes animaux.

Des petits gestes qui font la différence.

Tenez, comme Yves, qui m'a offert un néon ultra-violet.

Ou Val qui vient de Genève pour me servir de modèle.

Ou Nat, qui m'encourage par son attitude pleine de respect et de confiance.

En parlant de Val, il dit que je suis le Jimmy Hendryx de la photo.

Ca m'a fait un peu bizarre, comme comparaison, mais c'est un beau compliment.

Nat et Val sont entré dans ma vie et dans mon coeur.

Demain, j'ai ce fameux shooting à Orvin pour ma copine styliste.

Et après-demain, grande journée en perspective, je rencontre Sandra.

Je ne crois pas trop m'avancer en écrivant, qu'elle est en quelque sorte, une âme soeur.

Nous fonctionnons pareil sur des tas de points.

Avec sa petite Jude, la séance risque d'avoir une intensité bouleversante.

Mais je vais me contenir, justement pour Jude.

Parce que les chiens sont sensibles et celle-ci n'a pas besoin de sentiments bouleversants.

Juste de sentir la joie que j'ai de les rencontrer toutes les deux.

Je crois vous l'avoir déjà dit, mais sinon, il faut savoir qu'elle est atteinte gravement dans sa mobilité.

Elle ne souffre pas physiquement, mais ça lui enlève une grande part de ce qui fais sa joie : les promenades.

Sandra dit qu'elle lit dans ses yeux le regret de leurs escapades.

Moi je crois qu'elle y voit le reflet de ses propres pensées.

Et la compassion de sa compagne à pattes.

Un chien n'a pas la même notion du temps.

Il vit l'instant présent.

Je peux  me tromper.

Surement qu'elle doit être frustrée de ne pas bouger.

Mais voir Sandra à ses côtés doit contribuer largement à son bonheur.

Ce que je veux dire:

C'est que je ne veux pas lui faire ressentir la peine que j'ai pour elle.

Mais la joie du moment.

Voilà, je suis une femme comblée.

Et vous savez quoi?

C'est si beau tout ce qui m'arrive que pour rien au monde je ne voudrais le mettre en péril par une relation qui me déstabiliserais forcement.

L'heure n'est pas encore venue.

Chaque chose en son temps.

Carpe Diem.

12:57 Publié dans histoire vraie | Tags : aide, instant présent, nat, val, sandra, jude | Lien permanent | Commentaires (2) | Trackbacks (0) |

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Commentaires

je suis si heureuse pour toi

Écrit par : clara | 12/07/2012

Merci Clara

Écrit par : Cat | 13/07/2012

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