Bien à Bienne : Bien à bienne

Bien à bienne

09/08/2011 | Bien à bienne

Tempête
Cette après-midi, Choupette et moi, aovons pris la direction du lac pour une petite promenade.
Le vent s'engoufrait dans la poussette, mais ça lui plaisait, à ma petite Choupette.....
c'est une gamine formidable.
Toujours souriante et joyeuse.
Elle ne pleure ppas quand on lui retire un objet des mains, elle en prends un autre.
Comme si, à 5 mois, elle savait déjà gérer la frustration.
-T'exagère, tu dis ça parce que c'est ta petite fille!
-Ben non, pas seulement.
Réelement notre petite Sidney est extraordinaire.
Elle fixait de ses grands yeux, encore agrandis par la surprise, les feuilles des arbres s'agiter plus que d'habitude.
Le vent fouettant ses petits pieds nus.
Ses mignonnes menottes agrippant la couverture sacrée tricotée par Tante Francine.
Son sourire reconnaissant.
Et ses yeux qui disent : ouaw! ça change! merci grand-maman!
Ceux qui ont des enfants, et , ou , qui les aimes, le savent bien.
Un bébé ressent transmet, analyse, décode, réagit.
Pense.
Il parle avec les yeux.
J'ai envie de faire un paralèle avec Savonette ma petite matoute.
Elle est aussi est un bébé.
elle aussi parle avec les yeux.
Elle encore, ressent, décode, analyse.
A la différence, qu'elle est capable de se déplacer toute seule.
Et ce qui me fais plaisir, c'est qu'elle se rapproche de moi.
La plupart du temps, je la laisse tranquille.
Et parfois, je l'attrape pour quelques caresses.
Comment ne pas craquer devant cette toute petite tête?
Avec son air de lynxette.
Savonette la lynxette.
Ca lui va bien.
elle glisse entre nos mains.
Jamais un coup de griffe, elle n'est que douceur.
Sa fourrure multicolore m'enchante.
A part ça, j'ai passé beaucoup de temps à la conception d'un logo pour mon blog.
Qu'en je pense que Nike se contente d'une simple virgule!
Mais tout le monde la reconnait.
Ca me fait penser à Roger (prononcer "Rodgeur") Federer.
Le grand, le seul, l'unique, le sublime tennisman.
Dire qu'il a étudié à Bienne.
dire que c'est là qu'il a rencontré sa future femme.
Je sais que Bienne est une ville magique.
Chargée en toutes sortes d'énergies et courant particuliers.
Si on s'y connecte, Bienne porte-bonheur...
Si on ne fias rien de son talent, Bienne porte-malheur.
Qui a rêvé de terminer ses jours à glander devant la gare une bouteille à la main?
Personne.
Parfois quand je les vois, allignés sur la bordure en pierre qui longe les bacs à plantes, je me dis que je préférerais mourir plutôt que d'en arriver là.
Parfois, rarement, j'aimerais m'assoir là aussi, regarder les voyageurs qui entrent et sortent de notre gare tellement typique.
Mais, je n'aimerais pas qu'on puisse penser que je suis comme eux.
C'est horrible de penser ça, non?
Ce sont des êtres humains aussi.
Qui souffrent.
Est-ce qu'il sont encore conscient du mépris qu'ils inspirent?
Ils ne sont pas dangereux, certes, quand ils se battent, c'est entre eux, la plupart du temps.
On ne les "trouve" que si on les "cherche".
Ils gueuelent aussi, souvent.
Parfois la police intervient.
Mais finalement, ils sont vivants et font partie de notre folklore.
S'ils n'étaient pas là, il manqueraient.
La vision d'une ville idéale débarrassée de ses marginaux m’inquiéterais plus que leur envahissante présence.
Quelque part, ils montent la garde.
Ce sont toujours les mêmes.
On les reconnait, à force.
Ni bons ni mauvais.
Des êtres humains qui n'ont pas pu trouver d'autre voie.
Alors, ils vont à la gare, attendre davant toutes ses autres voies qu'ils ne prendront jamais.
Et lorsque certains apprentis mendiants , tentent d'apitoyer les passants en leur faisant le coup du "franc-qui-manque-pour-s'acheter-un-billet", personne n'est vraiment dupe.
On leur donne parfois même quelques sous de plus.
Parce qu'on aimerais pas être à leur place.
Et qu'ils ont plus de chance de recevoir quelque chose comme ça qu'en disant :
-Il me manque 1 franc pour m'acheter une bière.. ou j'ai besoin d'argent por me payer de la drogue..
Mais ne mettons pas tout le monde dans le même panier.
Même s'ils s’assoient côtes à côtes, mendiants, alcooliques, malades psychiques abrutis de médicaments, ne sont pas tous semblables.
En fait, ils ont uniques, aucune de leurs histoires ne se ressemblent.
La rousse qui danse, pieds nus, avec son walkman, tandis que son compagnon s'occupe du chien, vient d'une famille aisée.
Elle à l'alcool mauvais et le désespoir de la même couleur.
Il arrive qu'on l'entende de loin insulter les passants qui lui refuse l'aumône.
La jeune fille qui attendrissait tout le monde avec son petit visage meurtri , vis de ses rentes et ne faisait la manche que pour occuper son temps.
Celui qui s'ennerve sans raison apparente est schyzophrène...
alors, me direz vous peut-être, "qu'on les soignes!". Mais là, au moins, ils sont libre.
Et s'ils ont choisi cet endroit, c'est justement à cause de la vie qui l'anime.
Et certainement, il y a une raison à tout ça, qui m'échappe.
Mais tant qu'ils seront là, c'est contradictoire, mais c'est comme ça, je saurais qu'on peut encore être bien à Bienne.

04:47 Publié dans histoire vraie | Tags : bien, bienne, marginaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Trackbacks (0) |

Trackbacks

Voici l'URL pour faire un trackback sur cette note :
http://bienabienne.bleublog.lematin.ch/trackback/1025710

Commentaires

les sdf sont la mauvaise conscience de notre société ;
que des pays riches laissent des gens dehors est une plaie purulente , une honte pour nos états

Écrit par : clara1 | 09/08/2011

Écrire un commentaire